61 Rue des Travailleurs, 88100 Saint-Dié-des-Vosges

"Et si on posait un diagnostic sur notre foi" - Dimanche 16 octobre 2022

"Et si on posait un diagnostic sur notre foi" - Dimanche 16 octobre 2022

Format un peu particulier pour le culte dominical. En raison de la recrudescence des cas de Covid-19, des "mesures exceptionnelles et transitoires" ont été prises. A l'instar de la réunion de vendredi soir, le culte de ce dimanche matin est donc assuré au sein de l'église et suivi en distanciel par les membres de l'assemblée. Loïs et Marie ont assuré la conduite de la louange, accompagnés par la technique et les musiciens. C'est le pasteur Arnaud Lamonica qui s'est occupé de la prédication, s'inspirant du diagnostic sanitaire pour évoquer un autre diagnostic : celui que nous sommes amenés à poser sur notre foi. Dans la foi chrétienne, "quand on pose un diagnostic, il y a toujours une solution parce que Jésus a tout accompli à la croix". 

Où en es-tu dans ta communion avec Dieu ? Jésus a souffert pour rétablir la communion entre Dieu et nous. Le péché nous coupe de la communion avec Dieu. « Si je suis dans le péché, je ne suis pas en communion avec Dieu. » N'attendons pas pour prendre des mesures face au péché. La Bible nous dit aussi : « N'éteignez pas l'Esprit ». A force de résister à Dieu, on peut aussi perdre la communion avec le Saint-Esprit. Il est possible de remédier à cela : « Venez au pied de la croix, demandez sa grâce ».

Es-tu en paix ? Avec ton voisinage, avec ta famille, dans ton for intérieur ? As-tu la conscience agitée ou la paix de Dieu ? Dieu nous appelle à Lui faire connaître tous nos besoins, à Lui demander Sa Paix qui surpasse toute intelligence. « Combien nous avons besoin de la paix de Jésus-Christ. Dans un monde agité, qui bascule d'une souffrance à l'autre, il est bon de connaître la paix que Dieu donne. » Il peut arriver que l'on n'accepte pas ce que nous traversons, que nous ne comprenions pas pourquoi. Demandons au Seigneur de nous éclairer, de nous donner Sa vision. 

Communion fraternelle/amour. Est-ce que tu aimes encore l'Eglise ? « Nous avons besoin de communion, des autres. Et surtout l'Evangile nous montre que quand on est ancré dans le Seigneur, on doit être en communion. » Est-ce qu'il y a de l'animosité dans ton coeur, des blessures ? « Nous avons nos limites, mais le Seigneur est celui qui nous a aimé alors que nous n'étions pas aimables. » On a besoin que le Seigneur nous aide à grandir dans l'amour les uns pour les autres. Est-ce que j'aime comme le monde me montre, comme j'en ai envie ou comme Dieu me le demande ? Est-ce que j'aime ceux qui me font du mal, ceux qui me persécutent ? « Humainement parlant, ce n'est pas possible. Divinement parlant, c'est possible. Et c'est là l'oeuvre du Seigneur. Notre témoignage dans ce monde sera bien plus grand que par tout autre chose. » Jésus est capable de ressuciter l'amour que l'on croit mort, il est capable de nous guérir. 

Est-ce que tu aimes lire la Bible ? Y prends-tu plaisir ? Nous devons être attachés à la Parole de Dieu « comme l'autorité en matière de foi et de mœurs, autorité pour la conduite de notre foi, comme soutien pour prendre des décisions, en tant qu'espérance ». 

Est-ce que tu pries ? « La prière, ce n'est pas une option. C'est parler à Dieu, c'est porter les autres. » C'est important d'y passer du temps. Pour cela, coupe ton téléphone, et laisse le Saint-Esprit te parler.

Est-ce que tu sers le Seigneur ? Nous sommes appelés à donner au Seigneur en retour de son Amour. 

Si j'ai du mal à aimer, à lire ma Bible... « ce qui va faire quelque chose, c'est de venir aux pieds de Jésus ». Le Seigneur nous donne la victoire sur ce qui peut triompher de nous. « Le Seigneur va te rendre capable. » Il faut d'abord que tu poses le diagnostic.

Image placeholder

David H.

"Puisqu'il m'aime, je le délivrerai, je le protégerai puisqu'il connaît mon nom. Il m'invoquera et je lui répondrai, je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours et je lui ferai voir mon salut" (Psaumes 91 : 15-16)